Commémoration du 8 mai 1945 : Victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie.

Le 8 mai 1945 marque une date importante : c’était la  fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.
Ce 8 mai 2025, c’est le 80e anniversaire de la capitulation nazie, les commémorations organisées ce jour là auront une teneur un peu particulière.
Sur Cheval-Blanc, ils furent nombreux à venir se joindre au maire Christian Mounier et son Conseil Municipal ; au Conseil Municipal des jeunes ; à Roland Feron et la FNACA de Cheval-Blanc ; aux pompiers de Cheval-Blanc et aux porte-drapeaux.
Après la lecture par le premier adjoint Felix Borel du message officiel de monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de madame Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, eu lieu un dépôt de gerbes. Devant des chevalblanais venu nombreux pour honorer la mémoire des morts de la deuxième guerre mondiale.

Le souvenir s’impose, car le sacrifice pour la Victoire avait été immense. Aux soldats morts, blessés, prisonniers ; aux résistants exécutés  ou torturés, s’ajoutaient les civils assassinés et déportés, en particulier les Juifs morts dans la Shoah, ainsi que les champs de ruines laissés par les durs combats de la Libération. Grace à ses héros la France avait retrouvé la Liberté.

Et pourtant on peut se demander si ces cérémonies de la mémoire ont un effet ? Car pour ce 80° anniversaire de la paix partout se réveillent les guerres : Gaza, Pakistan, Inde, Soudan, Ukraine … partout les conflits s’enflamment, les militaires et les civils meurent sous les bombes. Et la guerre se rapproche dangereusement de l’Europe !

Mais je ne peux m’empêcher de penser que bien souvent un homme entraine derrière lui tout un peuple qui le soutient dans ses actions criminelles. En 40 c’était Hitler soutenu par le peuple allemand. À chacun des conflits actuels il y a un leader qui séduit son électorat.

En 1895 Gustave Le Bon publie dans son œuvre principale, Psychologie des foules, : « Qui sait illusionner les foules est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. » Cette affirmation met en évidence les limites de la démocratie, car les peuples sont prêts à suivre qui leur promet monts et merveilles, plutôt que celui qui leur montre les difficultés à surmonter.

Il est inquiétant de voir les électeurs s’emballer pour les théories populistes : Sommes-nous en train de nous laisser illusionner, au risque de nous laisser entraîner dans des conflits armés. ?  

Honorons nos morts des deux guerres mondiales ! Mais, afin qu’ils ne soient pas morts pour rien, méfions-nous de qui pourrait nous entrainer vers la troisième.

Bertrand Sergent.